P. JUAN CARLOS CERIANI: EL motu proprio, EL PADRE BOUCHACOURT Y MONSEÑOR WILLIAMSON

bouchacourtWILLYEL MOTU PROPIO

EL PADRE BOUCHACOURT

Y

MONSEÑOR WILLIAMSON

No es de ahora, sino de septiembre de 2009 que vengo señalando en Radio Cristiandad las desviaciones del Obispo que no se retracta, que reside en Kent, Inglaterra.

Es de público conocimiento que me distancié del Obispo en 2007, a causa del Motu proprio que humilló a la Santa Misa de Rito Romano.

No hay que olvidar que el Obispo de Kent ha sido copartícipe de muchos de los acontecimientos perjudiciales que han ocurrido durante los últimos 13-14 años para preparar a la Fraternidad para el acuerdo.

Entre otros perjuicios en que ha coparticipado, tenemos, al menos, cuatro ejemplos:

1º) La aceptación y defensa del Motu Proprio del 7 de julio de 2007.

2º) El pedido, aceptación y agradecimiento del levantamiento de la excomunión en enero de 2009.

3º) El no haber recusado y repudiado, antes bien haber permitido, incluso admitido y hasta justificado las discusiones doctrinales.

4º) Lo referente a la funesta frase: la preciada regularización que solamente Roma tiene la autoridad de otorgar.

Si a esto sumamos la actitud poco clara del señor Obispo desde su exclusión de la FSSPX, hace ya más de dos años, las conclusiones son gravísimas…

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El Padre Bouchacourt, antiguo Superior del Distrito de América del Sur y actual Superior del Distrito de Francia, acaba de confirmar lo que llevamos dicho.

En el sitio oficial de su Distrito, La Porte Latine, ha publicado un compendio de todos los artículos en relación a Monseñor Marcel Lefebvre (y la Fraternidad Sacerdotal San Pío, por él fundada) en su lucha contra la Iglesia Conciliar.

Se trata de 888 referencias, distribuidas en XIX capítulos, con el título general:

Vaticano II – Roma y la FSSPX.

Sanciones – Indultos – Motu proprio – Levantamiento de las excomuniones – Discusiones doctrinales -Preámbulos

fUENTE:

http://laportelatine.org/vatican/sanctions_indults_discussions/sanctions_indults_discussions.php#fondation

He aquí el índice de este interesante y útil archivo:

Sommaire du dossier des 888 références

Cliquez sur le lien bleu pour accéder au chapitre souhaité

I – [36 textes] – 1959 – 1970 : convocation du concile Vatican II, liberté religieuse, Novus ordo, etc.,

II – [4 textes] –
1er novembre 1970 – 21 novembre 1974 : fondation et reconnaissance officielle de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X

III – [14 textes]21 nov. 1974 – 29 décembre 1975 : historique de la suppression illégitime et illégale de la FSSPX

IV – [30 textes]Janvier 1976 – Octobre 1978 : historique de la suspens a divinis de Mgr Lefebvre : lettres, commentaires, prises de position

V – [53 textes] – 16 octobre 1978 : élection de Jean-Paul II – Discussions, menaces, indult 1984, promesses, rupture

VI – [38 textes] – 1988 : reprise du dialogue, protocole d’accord, rupture, sacres, excommunications, Ecclesia Dei adflicta, ralliements

VII – [30 textes] – 1989 à 2000 : la FSSPX continue son oeuvre de restauration envers et contre tout

VIII – [47 textes] – Août 2000 – Avril 2005 – Fin du pontificat de Jean-Paul II : le dialogue est renoué avec Rome

IX – [49 textes] – Avril 2005 – Mars 2007 – Pontificat de Benoît XVI : rencontre avec Mgr Fellay et lueur d’espoir…

X – [69 textes] – Fin mars 2007- Septembre 2008 – Motu Proprio Summorum Pontificum : premier préalable

XI – [55 textes] – Janvier 2009 – Retrait du décret d’excommunication : deuxième préalable et amorce de reprise du dialogue

XII – [79 textes] – 01 juillet 2009 – 15 Août 2011 : des «entretiens doctrinaux» sont envisagés des deux côtés

XIII – [93 textes] – 24 Août 2011 – Juillet 2012 : échanges de «préambules et de documents doctrinaux», propositions de reconnaissances canoniques, «non possumus» de Mgr Fellay au cardinal Levada

XIV – [46 textes] – Août 2012 – Fév. 2013 : suite de l’expérience de la Tradition et renonciation au trône de saint Pierre de Benoît XVI

XV – [39 textes] – Mars 2013 – 27 juin 2013 : de l’élection du pape François à la déclaration des évêques de la FSSPX le 27 juin 2013, 25° anniversaire des sacres

XVI – [35 textes] – 27 juin 2013 : de déclaration des évêques de la FSSPX le 27 juin 2013 à l’annonce de la canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II

XVII – [86 textes] – 30 septembre 2013 : annonce des canonisations des papes du Concile Vatican II

XVIII – [35 textes] – 30 mai 2014 – L’annonce de la possibilité d’une scission dans l’Eglise

XIX – [46 textes] – 23 septembre 2014 – Mgr Müller reçoit Mgr Fellay au Vatican

Expresamente he destacado en amarillo el capítulo X, que contiene 69 textos sobre el Motu proprio y el Primer pre-requisito, desde fines de 2007 hasta septiembre de 2008:

X – [69 textes] – Fin mars 2007- Septembre 2008 – Motu Proprio Summorum Pontificum : premier préalable

He aquí contenido de ese décimo capítulo, los 69 textos que lo componen:

X – Fin mars 2007- Septembre 2008 – Motu Proprio Summorum Pontificum : premier préalable

Le cardinal Bertone annonce la parution prochaine du « motu proprio » sur la messe tridentine, 31 mars 2007

La vrai raison des «effets» et des «excès du Concile» c’est la rupture conciliaire – François Lemoine – 4 avril 2007

Journée Mondiale de la paix : paix dans le Christ ou paix sans le Christ ? François Lemoine – 20 avril 2007

En 40 ans, près de 70 000 prêtres ont quitté l’Eglise – Civiltà Cattolica du 21 avril 2007

Les déclarations du cardinal Castrillon Hoyos au Brésil sur le Motu Proprio du 16 mai 2007

Jean Madiran et la déclaration de 1986 du cardinal Hoyos sur la messe tridentine qui n’était pas abolie – 24 mai 2007

Communiqué de la Salle de Presse du Saint-Siège du 28 juin 2007 : pourquoi le Motu Proprio ?

Réponses de la Cong. pour la Doctrine de la foi à des questions sur certains aspects de la doctrine du 29 juin 2007

Le Motu Proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI du 7 juillet 2007

Lettre du pape Benoît XVI aux évêques à propos du Motu Proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007

Entretien de Mgr Fellay à The Remnant sur Summorum Pontificum du 10 juillet 2007

La Tradition a gagné…une bataille ! – Abbé Loïc Duverger le 10 juillet 2007

Entretien de Mgr Fellay sur Summorum Pontificum à Présent du 21 juillet 2007 – Extraits

Entretien exclusif avec l’abbé de Cacqueray dans «Monde et Vie » n° 782 du 21 juillet 2007

Summorum Pontificum Cura : Notre très profonde gratitude, abbé de Cacqueray – Juillet 2007

La messe jamais interdite, abbé Grégoire Celier – Juillet 2007

Entretien du cardinal Castrillon Hoyos à 30 Giorni du 1er août 2007

Libéralisation de la messe traditionnelle – Abbé Pierpaolo Maria Petrucci – Août 2007

Benoît XVI contre Paul VI ? – Abbé Pierre Barrère – Août 2007

L’indispensable clef de voûte – Abbé Yves le Roux, Supérieur du séminaire de Winona – 2 Août 2007

Entretien de Mgr Fellay dans National Catholic Register, n° du 22 juillet – 4 août 2007 – Extraits

«La vie spirituelle au coeur de la crise de l’Église» – Abbé de Cacqueray – 15 Août 2007

Mgr Williamson – Le Motu Proprio de Benoît XVI : «Reconstruction» – 25 août 2007

Le Motu Proprio, mode d’emploi…en France et ailleurs – Septembre 2007

Application du Motu Proprio Summorum pontificum – 13 septembre 2007

Mgr Williamson – Le Motu Proprio de Benoît XVI : «Pourfendre l’erreur» – 15 septembre 2007

Les réactions positives à propos du Motu Proprio Summorum pontificum

Les réactions des cardinaux et des évêques du monde à propos du Motu Proprio Summorum pontificum

Les réactions de la presse à propos du Motu Proprio Summorum pontificum

A propos de la rencontre de Naples…, Abbé Philippe François – Novembre 2007

Mgr Tissier de Mallerais : L’hydre moderniste toujours vivante – 11 novembre 2007

Entretien de Mgr Ranjith, secrétaire de la Congrégation pour le Culte divin sur le Motu Proprio SP du 19 nov. 2007

Entretien de Mgr Ranjith, secrétaire de la Congrégation pour le Culte divin sur le Motu Proprio SP à Petrus

Une hiérarchie pour deux Eglises : un éditorial éclairant sur la notion d’« Eglise conciliaire »… – Décembre 2007

Communiqué de la Secrétairerie d’État modifiant la prière pour les conversion des juifs du Missel de 1962 – 4 février 2008

L’oraison du Missel Romain pour les juifs dans la Liturgie du Vendredi Saint – 4 février 2008

Entretien du cardinal Kasper au Corriere della Sera – La conversion des juifs – 7 février 2008

Compte-rendu de la rencontre du cardinal Castrillon Hoyos avec les Scouts d’Europe – 4 mars 2008

Jean XXIII bienheureux ?, abbé Philippe Toulza – Mars-avril 2008

Abbé G. Celier – Par fidelité à Mgr Lefebvre, la FSSPX doit-elle signer au plus tôt un accord avec Rome ? – Mai 2008

Mgr Fellay à Saint-Nicolas – La situation de l’Église aujourd’hui – 1er juin 2008

Pourquoi Mgr Lefebvre en est-il venu à sacrer 4 évêques malgré l’opposition romaine ? Abbé Chautard – Juin 2008

Les sacres 20 ans après : le dossier des principaux arguments – Abbé de La Rocque – Juin 2008

Les ralliés, 20 ans après, à l’épreuve des faits – Abbé F-M Chautard – Juin 2008

A propos des sacres – Conclusion : quelle doit être notre attitude ? – Abbé F-M Chautard – Juin 2008

20 ans après, Rome a-t-elle changé ? – Abbé Christian Thouvenot – Juin 2008

Les sacres il y a vingt ans, une réponse à l’apostasie – Abbé Xavier Beauvais – Juin 2008

L’attitude à avoir devant l’apparition de messes selon le nouveau Motu Proprio, abbé Arnaud Rostan – Juin 2008

Mais de quoi parle t’on, au juste? Du Concile, ou de son «esprit»? Abbé Giovanni Scalese – Juin 2008

«Le lien officiel à la Rome moderniste n’est rien à côté de la préservation de la foi» – Abbé Philippe François – Juin 2008

Le ministère critique de la Fraternité – Abbé François-Marie Chautard – Juin 2008

Les conditions posées par le cardinal Hoyos à Mgr Fellay le 4 juin 2008

Au sujet de l’ultimatum du cardinal Castrillón Hoyos et des conditions posées par le cardinal Hoyos à Mgr Fellay

Sermon de Mgr de Galarreta lors des ordinations à Écône le 27 juin 2008

30 juin 1988 – 30 juin 2008 – Les fruits de 20 ans de l’opération-survie

Autour de l’ultimatum : surinformation et désinformation – 30 juin 2008

Communiqué de la FSSPX au sujet de l’ultimatum du cardinal Castrillón Hoyos, abbé A. Lorans – 1er juillet 2008

Les sacres de Mgr Marcel Lefebvre du 30 juin 1988 – Abbé P. Barrère – Juillet 2008

Indispensables évêques – Abbé Christian Bouchacourt – Juillet 2008

Vingt après, quelques réflexions sur les sacres – Abbé François Castel – Juillet 2008

La Survie du Sacerdoce – Abbé Ludovic Girod – Juillet 2008

Les sacres du 30 juin 1988 – Les faits qui parlent – Abbé PM. Laurençon – Août 2008

Entretien de Mgr Bernard Tissier de Mallerais à The Angelus du 31 juillet 2008

Sermon de Mgr Fellay à Saint-Malo le 15 août 2008

Les sacres justifiés par les Missions – Abbé Pierre-Marie Laurençon – Septembre 2008

Discours de Benoît XVI aux évêques de France du 14 septembre 2008

Le voyage du pape en France du 12 au 15 sept. 2008 : à propos du Motu Proprio sur la messe traditionnelle

Trois avis sur la nécessité d’un dialogue doctrinal entre Rome et Ecône 26 septembre 2008

Les oeuvres saintes – Les nouveaux saints sont-ils vraiment saints ? – Abbé P. Barrère – Novembre 2008

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Llegado a este punto, tal vez usted, estimado lector, se pregunte por qué he dicho más arriba que el Padre Bouchacourt acaba de confirmar, con esta importante recopilación de 888 textos, que el Obispo de Kent ha sido copartícipe de muchos de los acontecimientos perjudiciales que han ocurrido durante los últimos 13-14 años para preparar a la Fraternidad para el acuerdo…

Si usted ha recorrido con atención la lista de 69 textos sobre el Motu proprio, habrá comprobado que dos de esos textos pertenecen a sendos Comentarios Eleison del Obispo que no se retracta… Los he destacado en amarillo.

Pero esto no es todo. En esa lista falta un texto, falta un artículo, que me pertenece y que fuera publicado el 3 de septiembre de 2007 en el sitio oficial de la FSSPX de Francia, La Porte Latine

Es decir, el Padre Bouchacourt no tiene inconvenientes en publicar dos Comentarios Eleison sobre el Motu proprio, pero escamotea un artículo escrito por el Padre Ceriani…

¿Por qué será?

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Para comprender la razón, leamos primero esos dos Comentarios del Obispo de Kent.

RECONSTRUCCION

La Reja, 25 de agosto 2007

Con los renglones torcidos del Motu proprio de julio,

Dios puede todavía escribir derecho,

por ejemplo mediante la lenta reconstrucción de sacerdotes Novus Ordo.

El debate continúa –no voy a decir a rabiar– pero ciertamente a levantar las pasiones sobre el reciente Motu Proprio del Papa Benedicto XVI, que reconoce que el rito Tridentino de la Misa nunca fue abrogado y garantiza a todo sacerdote en todas partes en la Iglesia una cierta libertad para celebrarlo.

Algunos han condenado el documento debido a su doble lenguaje y ven en él nada más que un señuelo para atraer a los católicos tradicionalistas hacia las arenas movedizas de la Iglesia Conciliar.

En cuanto al lenguaje ambivalente, a veces en favor del catolicismo, a veces en favor del conciliarismo, no hay ninguna duda al respecto. Pero, ¿qué otra cosa podíamos esperar de parte de lo que podemos calificar el «Papa doble»? Benedicto XVI, como Pablo VI y Juan Pablo II antes que él, no percibe que él cree simultáneamente en dos religiones contradictorias. Salvo un milagro, Benedicto XVI seguirá esta línea hasta su muerte. Es una línea muy torcida, pero por lo que al Motu Proprio se refiere, esto no es el punto principal.

Lo que importa más bien, en mi opinión, está en las palabras del proverbio: «Dios escribe derecho con renglones torcidos.»

En muchos países vemos que muchos sacerdotes y laicos católicos –pero en general no los obispos– redescubren el verdadero rito de la Misa, compran misales, los vasos sagrados, los ornamentos litúrgicos, etc….

¡Ya escucho una fuerte protesta! Yo digo, subimos, subimos, no todo va a ser perfecto desde el primer golpe. Habrá errores de latín, las rúbricas no serán perfectas y todo eso, pero ¡demos una oportunidad a la gracia de Dios!

Con Dios, el menor bien va lejos. ¡Un sacerdote católico no se rehace en un día!

Dejadme presentar un escenario de controversia. Ustedes creerán si lo desean. La época actual se puede compararse a la de Noé, justo antes del diluvio. Nuestro mundo «tele-idiota», ahora extendido por todo el mundo, corre al abismo. Dios no puede dejar que millones de almas sean llevadas al infierno dormidas.

Cuando se derrumbe, los católicos se verán obligados a correr en todas direcciones en busca de un sacerdote para la confesión de sus pecados. No habrá disponibles suficientes sacerdotes «litúrgicamente perfectos» de la FSSPX. Por lo tanto, es razonable pensar que Dios está preparando un cierto número de sacerdotes –conocido sólo por Él– fuera de la Fraternidad San Pío X para esos días dramáticos.

El Motu Proprio, que les permite poseer el verdadero rito de la Misa –al menos en privado– es un paso importante en esta preparación.

Con todo nuestro corazón, recemos por tales sacerdotes, y por el Papa.

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MATAR LOS ERRORES

La Reja, 15 de septiembre de 2007

Si «Comentarios Eleison» sigue defendiendo el Motu Proprio de julio,

no es para minimizar el error, sino para salvar a los que yerran.

Recientemente un alma se me quejó por mi «pensamiento dialéctico» en relación con el Motu Proprio del 7 de julio, queriendo decir, sin duda, de que me fui un poco en todas direcciones confundiendo.

Le contesté que lo escrito no era sino la puesta en práctica de un viejo principio católico, formulado hace siglos por San Agustín: «Para vencer al error, ama al que está en el error».

Porque Dios es verdad, no hay ninguna posibilidad de que la no-verdad, es decir el error, pueda conducir un alma al Cielo. Dado que el error, o la falsa doctrina, conduce al pecado, se sigue que sólo la verdad puede llevar a Dios.

Así que, si quiero ir al Cielo y ayudar a otras almas a hacerlo, debo adherir estrictamente a la doctrina católica.

Muchas son las personas que ignoran esta verdad, pero sigue siendo conocible (algo que los liberales niegan), y esto ustedes lo saben.

Por mi propia salvación y la de ellos, tengo que anunciar la totalidad sin ninguna mitigación.

Pero, por otro lado, estoy obligado por el deber de la caridad (en diversos grados) de desear que cada alma vaya al Cielo. Por ello, debemos darles la verdad.

Por lo tanto, voy a guardar silencio, si lo que puedo decirles no puede sino condenarlos –después de todo, Jesús se quedó en silencio ante Herodes y guardó silencio ante Pilato.

Puedo y debo, según las circunstancias, «calmar la tormenta para salvar al cordero recién cortado.»

Debo amar tanto las almas como la verdad.

Así, tengo que «destruir el error y amar al que está en el error.»

De hecho, cuanto más ame la verdad (no menos) podré darme el lujo de tener compasión por las almas.

Cuanto más firmemente esté sujeto a los árboles de la orilla, más seguridad tendré de ayudar a las almas que se ahogan en medio del río. Pero, ¡ay de mí si trato de llegar a ellos sin estar firmemente aferrado!

Los liberales no pueden ejercer la verdadera caridad, puesto que desfallecen en la doctrina.

De este modo, la doctrina del Motu Proprio de Benedicto XVI y la Carta a los Obispos que lo acompaña no es más que una mezcla confusa y desconcertante de catolicismo y de religión del Vaticano II.

No puedo dejar de destacar los errores de este Concilio que quería reconciliar la única fe verdadera con las falacias del mundo moderno.

Pero, por otro lado, la Misa llamada «tridentina» está llena de sana doctrina católica; por lo tanto, no puedo sino alegrarme de que el Motu Proprio reconozca que ella nunca ha sido abrogada y que les acuerde a los sacerdotes una cierta libertad para celebrarla.

En el reino de los ciegos, donde incluso los tuertos son reyes, este reconocimiento y esta liberalización son, sin duda, un paso adelante.

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Respecto de mi artículo, Passé et présent de l’Eglise (Pasado y Presente de la Iglesia), publicado el 3 de septiembre de 2007 en el sitio oficial de Francia de la FSSPX, el aquél entonces Superior del Distrito de América del Sur, Padre Bouchacourt, me escribió el 6 de octubre de 2007:

Hace unas semanas pude leer en Internet su artículo sobre el Motu Proprio. Usted analiza allí el supuesto espíritu del Papa y demuestra que todo no es más que engaño y astucia. El propósito de su artículo era de hecho demostrar que el análisis de Monseñor Fellay no era justo y que su actitud hacia dicho documento era ingenua e incluso peligrosa. Por supuesto, usted no lo dice, pero es como si… El conjunto de aquellos que han leído su texto llegaron a esta conclusión.

Usted ha recibido las autorizaciones de los Superiores para difundir este documento en La Porte Latine. De hecho ha sido difundido urbi et orbi. Es el drama de Internet. Usted ha realizado una traducción que ha sido distribuida a escondidas aquí en América del Sur. Pienso que al darle una autorización semejante, nuestros Superiores han sido demasiado buenos.

No cabe duda de que este juicio del Padre Bouchacourt recomienda y enaltece mi artículo… y se comprende que ahora, Superior del Distrito de Francia, lo haya hecho desaparecer del elenco de 70 textos referidos al Motu proprio…

Leyendo los dos Comentarios Eleison citados más arriba y mi artículo, se comprende perfectamente qué es lo que me separa del Obispo de Kent y del Padre Bouchacourt…, y qué es lo que los une a ellos entre sí… y con Monseñor Fellay…

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Para quien no lo conoce, he aquí dicho artículo escamoteado por el Padre Bouchacourt:

EL MOTU PROPRIO DE BENEDICTO,

EL PASADO Y EL PRESENTE DE LA IGLESIA

El Superior General de la Fraternidad Sacerdotal San Pío X, Monseñor Bernard Fellay, en su carta a los fieles a propósito del acto de Benedicto XVI ha dicho:

«El Motu proprio Summorum Pontificum del 7 de julio de 2007 restableció la misa tridentina en su derecho. Fue claramente reconocido por él que ella no ha sido nunca abrogada (…) Mas allá del restablecimiento de la misa de San Pío V en su justo derecho, es importante estudiar las medidas concretas dictaminadas por el Motu proprio y la justificación que da Benedicto XVI en la carta que lo acompaña».

Como otros autores, comprendido Monseñor Bernard Fellay, ya han ampliamente «estudiado las medidas concretas dictaminadas por el Motu proprio», en este artículo atraigo vuestra atención solamente sobre la «justificación que da Benedicto XVI en la carta que lo acompaña», expresando la intención que lo ha determinado a promulgar su Motu proprio:

«De este modo he llegado a la razón positiva que me ha motivado a poner al día mediante este Motu proprio el de 1988. Se trata de llegar a una reconciliación interna en el seno de la Iglesia. Mirando al pasado, a las divisiones que a lo largo de los siglos han desgarrado el Cuerpo de Cristo, se tiene continuamente la impresión de que en momentos críticos en los que la división estaba naciendo, no se ha hecho lo suficiente por parte de los responsables de la Iglesia para conservar o conquistar la reconciliación y la unidad; se tiene la impresión de que las omisiones de la Iglesia han tenido su parte de culpa en el hecho de que estas divisiones hayan podido consolidarse. Esta mirada al pasado nos impone hoy una obligación: hacer todos los esfuerzos para que a todos aquellos que tienen verdaderamente el deseo de la unidad se les haga posible permanecer en esta unidad o reencontrarla de nuevo. Me viene a la mente una frase de la segunda carta a los Corintios donde San Pablo escribe:
«Corintios, os hemos hablado con toda franqueza; nuestro corazón se ha abierto de par en par. No está cerrado nuestro corazón para vosotros; los vuestros sí que lo están para nosotros. Correspondednos;… abríos también vosotros» (II Corintios, 6, 11-13). Pablo lo dice ciertamente en otro contexto, pero su invitación puede y debe tocarnos a nosotros, justamente en este tema. Abramos generosamente nuestro corazón y dejemos entrar todo a lo que la fe misma ofrece espacio».

Quiero señalar dos puntos de este párrafo, en relación al pasado y al presente de la Iglesia.

A) En la misma línea del
meaculpismo de Juan Pablo II, este texto constituye un ataque directo contra el pasado de la Iglesia, particularmente una crítica de su accionar respecto de los cismáticos y de los herejes.

Para mostrar su falsedad basta con citar dos textos del Magisterio de la Iglesia católica:

a) «Las pretensiones excesivas de los Pontífices romanos promovieron la división de la Iglesia en oriental y occidental».

Propuesta condenada por el Syllabus (Nº XXXVIII).

¡Sí, leyeron bien! El Motu proprio de Benedicto XVI ha sido condenado por anticipación por el Syllabus de Pío IX…

Pero, ustedes ya saben lo que pensaba el cardenal José Ratzinger con respecto del Syllabus, y sobre lo cual Benedicto XVI aún no se ha retractado. En efecto, en referencia a los tres principales documentos del Concilio Vaticano II, dice que constituyen un contra-Syllabus, en la medida en que representan una tentativa de una reconciliación oficial de la Iglesia con el mundo tal como pasó a ser a partir de 1789 (Los principios de la teología católica, Téqui, París, 1985, p. 427).

b)
«Los obispos impedirán cuidadosamente y con una verdadera insistencia que al exponer la historia de la Reforma y de los Reformadores, no se exageren tanto los defectos de los católicos y no se disimulen tanto las faltas de los Reformadores; o que se saquen a la luz tantos elementos más bien accidentales, que ya no se vea y casi no se sienta lo que es esencial: la defección en la fe católica». (Instrucción del Santo Oficio a los obispos, 20 de diciembre de 1949; Las enseñanzas pontificias, La Iglesia, volumen II, 1269).

El meaculpismo de Benedicto XVI, por lo tanto, ha sido condenado «avant la lettre» por Pío IX y por Pío XII.

Este meaculpismo se ha manifestado durante el viaje apostólico de Benedicto XVI Turquía, particularmente en el Oficio de acción de gracias en San Jorge de Phanar, en la liturgia en San Jorge y en la Declaración común de Benedicto XVI y Bartolomé I.

Un simple ejemplo:

«En lo referente a las relaciones entre la Iglesia de Roma y la Iglesia de Constantinopla, no podemos olvidar el acto eclesial solemne relegando al olvido los antiguos anatemas que, durante siglos, han afectado de manera negativa las relaciones entre nuestras Iglesias. Todavía no hemos sacado todas las consecuencias positivas que pueden seguirse de este acto para la marcha hacia la plena unidad». (Declaración Común de Benedicto XVI y Bartolomé I).

B) Mucho más importante para nosotros, dadas las circunstancias, es que la parte final de la Carta de Benedicto XVI a todos los obispos del mundo constituye un ataque al presente de la Iglesia, particularmente la Obra de la Tradición y por la Tradición, con la finalidad de culpabilizarla en breve de no haber aprovechado la ocasión que le ofrecía.

Benedicto XVI culpabiliza a monseñor Lefebvre post mortem, y en un futuro próximo culpabilizará a la Fraternidad Sacerdotal San Pío X y todos los Institutos y Congregaciones vinculados a la Tradición de que, a pesar de su Motu proprio, no han hecho lo necesario para «llegar a una reconciliación interna en el seno de la Iglesia» y «conquistar la reconciliación y la unidad», de no hacer «todos los esfuerzos para reencontrar de nuevo la unidad»…

Esta hipótesis tiene, lo sabemos, sus adversarios. En efecto, hay quienes piensan que Benedicto XVI no se refiere aquí a la Fraternidad Sacerdotal San Pío X y a las Sociedades e Institutos relacionados con ella, sino al conjunto del movimiento de «sensibilidad tradicional» enfrentado con el ala progresista; y que la finalidad del Motu proprio es obtener una «reconciliación interna» entre esas dos partes

El diario parisino Le Figaro del 13 de julio último publicó en artículo en el cual leemos:

«¿Por qué Benedicto XVI publicó un Motu proprio liberalizando el misal tridentino? El mismo da la razón en su carta a los obispos: «Se trata de llegar a una reconciliación interna en el seno de la Iglesia». Haciendo esto, no tiene por objetivo prioritario los sacerdotes y los fieles que han seguido a monseñor Lefebvre en su ruptura con la Sede Romana en 1988. Su objetivo más general es la paz litúrgica y él incita también a celebrar fielmente según las prescripciones del nuevo misal (…) Para Benedicto XVI no hay ni «ruptura» ni «contradicción» entre los dos misales (…) Y es precisamente porque no hay ruptura que Benedicto XVI puede afirmar con toda credibilidad que la permanencia del antiguo misal no significa de ninguna manera un cuestionamiento de la autoridad del concilio Vaticano II y de la reforma litúrgica del papa Pablo VI. Nosotros podemos testimoniar que la inmensa mayoría de sacerdotes y de fieles arraigados al antiguo misal en plena comunión con la Iglesia, reconocen sin sombra de duda la dicha autoridad (…) Sin duda este nuevo Motu proprio ocasionara aquí y allá inevitables tensiones. Sin embargo, permanece fundamentalmente un llamado a la paz, al reconocimiento del otro en sus diferencias legitimas (…) Para que una paz sea profunda, es necesario que cada uno haga, sin prejuicios, un paso hacia el otro (…)» (Dom Antoine Forgeot, Abad de Notre-Dame de Fontgombault, Dom Louis-Marie, Abad de Sainte-Madeleine du Barroux, Christophe Geffroy, Director de La Nef).

Les corresponde a los defensores de esta hipótesis el demostrarla en otro artículo; y a ustedes, estimados lectores, de juzgar sobre el hecho.

En cuanto a mí, cumplo con mi deber de exponerla y de refutarla probando la mía, sin omitir de decir previamente que, en la óptica de esta segunda hipótesis de «sensibilidad tradicional«, no se trata de «llegar a una reconciliación interna en el seno de la Iglesia», sino de una verdadera dimisión, una deshonrosa abdicación y una vergonzosa capitulación…

Dejemos de lado esta opinión empalagosa y obsecuente. Por lo tanto, pruebo la validez de mi hipótesis por el contexto del Motu proprio, por el contexto histórico y por el argumento de autoridad.

a) El contexto del Motu proprio

Benedicto XVI escribe a los obispos:

«Todos sabemos que, en el movimiento guiado por el Arzobispo Lefebvre, la fidelidad al Misal antiguo llegó a ser un signo distintivo externo; pero las razones de la ruptura que de aquí nacía se encontraban más en profundidad».

Además: «Obviamente para vivir la plena comunión, los sacerdotes de las Comunidades que siguen el uso antiguo, no pueden tampoco, en principio, excluir la celebración según los libros nuevos. En efecto, no sería coherente con el reconocimiento del valor y de la santidad del nuevo rito la exclusión total del mismo».

¿Acaso los sacerdotes del movimiento de «sensibilidad tradicional» tienen por principio la exclusión total del nuevo rito?

Evidentemente, no: «La inmensa mayoría de sacerdotes y de fieles arraigados al antiguo misal en plena comunión con la Iglesia, reconocen sin sombra de duda la autoridad del concilio Vaticano II y de la reforma litúrgica del papa Pablo VI».

En consecuencia, ellos no provocan ninguna ruptura, y no es necesario emprender una reconciliación con ellos; ellos han dimisionado, abdicado y capitulado… ¡Es la paz!

Por lo tanto, esto descarta la segunda hipótesis.

b) El contexto histórico

En referencia al Motu proprio de 1988 de Juan Pablo II, Benedicto XVI dice: «En aquel momento el Papa quería ayudar de este modo sobre todo a la Fraternidad San Pío X a reencontrar la plena unidad con el Sucesor de Pedro, intentando curar una herida que era sentida cada vez con más dolor. Por desgracia esta reconciliación hasta ahora no se ha logrado».

Los defensores de la hipótesis contraria alegan que Benedicto XVI no dice que retoma a su cuenta, por su Motu proprio, esta intención como prioritaria. Tampoco dice lo contrario.

Si lo que se discute es la prioridad, admitimos que puede haber otras prioridades. Sin embargo, todo el mundo, salvo el conjunto del movimiento de «sensibilidad tradicional», ha bien comprendido que se trata aquí de la Fraternidad Sacerdotal San Pío X: vosotros mismos, la prensa en general, vuestro entorno familiar y laboral, los obispos y… el cardenal Castrillón Hoyos!  Pero esto constituye el argumento de autoridad.

c) El argumento de autoridad

En efecto, el cardenal Castrillón Hoyos ya había anticipado el objetivo real del Motu proprio. El 18 de mayo último, con ocasión de la Va Asamblea de los obispos latinoamericanos, en Aparecida, Brasil, tocó el tema de la intención de Benedicto XVI.

La parte más interesante de ese discurso es el espíritu con el cual se debe hacer la pretendida «liberación» de la Misa tradicional. Dicha medida está situada en la perspectiva de las consagraciones episcopales por monseñor Lefebvre en 1988:

«La Comisión Ecclesia Dei ha sido instituida por el servidor de Dios Juan Pablo II en 1988 cuando un grupo notable de sacerdotes, religiosos y fieles que habían manifestado su descontento por la reforma litúrgica conciliar y se habían reunido bajo la dirección del arzobispo francés Marcel Lefebvre, se separaron de él porque no estuvieron de acuerdo con la acción cismática de la consagración de obispos sin mandato pontifical. Prefirieron entonces mantener la plena comunión con la Iglesia (…) La actividad de la Comisión no se limita hoy en día al servicio de los fieles que en esta ocasión quisieron permanecer en plena comunión con la Iglesia, ni a los esfuerzos emprendidos para poner fin a la dolorosa situación cismática y obtener el retorno de esos hermanos de la Fraternidad Sacerdotal San Pío X a la plena comunión (…) Sin duda alguna, la misión más importante que incumbe a toda la Iglesia es la búsqueda de un modo de poner fin a la acción cismática y de reconstruir, sin ambigüedades, la plena comunión».

¿Cómo hacer para obtener ese objetivo? Es aquí que debemos situar la misión del Motu proprio…

Pero el cardenal Castrillón Hoyos no sólo anticipó la función del documento, sino que se precipitó el día siguiente de su promulgación, el 8 de julio, para hacer al cotidiano italiano Il Giornale la siguiente declaración:

«Con este Motu proprio, la puerta se abre ampliamente para una vuelta de la Fraternidad San Pío X a la plena comunión. Si después de este acto, esta vuelta no tiene lugar, no seré verdaderamente capaz de comprender».

Para quien pretenda poner en tela de juicio la autoridad del cardenal Castrillón Hoyos en la materia, basta saber que es el Presidente de Comisión pontifical Ecclesia Dei, de la cual el Motu proprio de Benedicto XVI trata en cuatro artículos (7, 8, 11 et 12) ; cuatro sobre doce, ¡33,33 % ! De los cuales el más importante es el 12:

«La misma Comisión, además de las facultades de las que ya goza, ejercitará la autoridad de la Santa Sede vigilando sobre la observancia y aplicación de estas disposiciones».

No se comprende cómo puede decirse que el Motu proprio de Benedicto XVI no tiene en la mira a la Fraternidad Sacerdotal San Pío X y a las Sociedades e Institutos unidos a ella para culpabilizarlos de «fractura», «herida», «acción cismática de las consagraciones episcopales» y «dolorosa situación cismática».

Las circunstancias de la publicación del Motu proprio constituyen una evocación de tres textos históricos de muy alta importancia:

«He aquí aquellos que, bajo pretexto de una mayor fidelidad a la Iglesia y al Magisterio, rechazan sistemáticamente las enseñanzas del Concilio, su aplicación y las reformas que se derivan de ella, su aplicación gradual puesta en obra por la Sede Apostólica y las Conferencias Episcopales, bajo nuestra autoridad, querida por Cristo. Se siembra el descrédito sobre la autoridad de la Iglesia so capa de una tradición por la cual se manifiesta solamente un respeto material y verbal; se aleja a los fieles de los lazos de la obediencia a la Sede de Pedro y de sus obispos legítimos; se rechaza la autoridad de hoy en nombre de la de ayer. ¡Es tan duro comprobarlo! Pero, ¿cómo no ver en tal actitud el hecho de ubicarse fuera de la obediencia al sucesor de Pedro y de la comunión con él, y, por lo tanto, fuera de la Iglesia?» (Discurso de Pablo VI al Consistorio, 24 de mayo de 1976).

«Monseñor Marcel Lefebvre, llevando a cabo un acto de naturaleza cismática, incurrió en la pena prevista por el canon 1364 § 1 y por el canon 1382 del Código de Derecho Canónico. Declaro a todos que los efectos jurídicos son los siguientes: por una parte Monseñor Marcel Lefebvre, y por otra parte Bernard Fellay, Bernard Tissier de Mallerais, Richard Williamson y Alfonso de Galarreta han incurrido ipso facto en la excomunión latæ sententiæ reservada a la Sede apostólica (…) Los sacerdotes y los fieles son exhortados a no adherir al cisma de Monseñor Lefebvre a fin de no incurrir en la misma pena» (Decreto de la Congregación para los Obispos. Cardenal Gantin, 1 de julio de 1988).

«Es con mucha tristeza que la Iglesia ha conocido la ordenación episcopal ilegitima conferida el 30 de junio último por Monseñor Marcel Lefebvre, que ha hecho vanos todos los esfuerzos que la Santa Sede desplegó estos últimos años para asegurar la plena comunión con la Iglesia de la Fraternidad Sacerdotal San Pío X fundada por el mismo Monseñor Lefebvre (…) Las circunstancias particulares, objetivas y subjetivas, que rodean el acto cismático llevado a cabo por Monseñor Lefebvre ofrecen a todos una ocasión de reflexión profunda y de compromiso de fidelidad renovado a Cristo y a su Iglesia. En sí mismo este acto ha sido una desobediencia al Soberano Pontífice romano en una materia muy grave y de capital importancia para la unidad de la Iglesia puesto que se trata de la ordenación de obispos por la cual se realiza sacramentalmente la sucesión apostólica. Es por ello que una tal desobediencia, que constituye en sí misma un rechazo práctico de la primacía del obispo de Roma, constituye un acto cismático [cf. CIC, can. 751]. Llevando a cabo tal acto (…) Monseñor Lefebvre incurrió, con los sacerdotes Bernard Fellay, Bernard Tissier de Mallerais, Richard Williamson y Alfonso de Galarreta, en la pena muy grave de la excomunión prevista por la disciplina eclesiástica [cf. CIC, can. 1382]. En la raíz de este acto cismático se encuentra una noción incompleta y contradictoria de la Tradición (…) En las circunstancias presentes, deseo ante todo lanzar un llamado a la vez solemne y emocionado, paterno y fraterno, a todos los que hasta el presente has estado de diversas maneras ligados al movimiento nacido de Monseñor Lefebvre para que ellos comprendan el grave deber que les compete de permanecer unidos al Vicario de Cristo en la unidad de la Iglesia católica, y de no continuar sosteniendo de ninguna manera este movimiento. Nadie debe ignorar que la adhesión formal al cisma constituye una grave ofensa a Dios y conlleva la excomunión prevista por el derecho de la Iglesia [cf. CIC, can. 1364]» (Motu proprio de Juan Pablo II ECCLESIA DEI AFFLICTA, del 2 de julio de 1988).

Lo que encontramos, pues, en el corazón mismo del Motu proprio es este presente trágico de la Iglesia. Por lo tanto, para refutar esta acusación y demostrar claramente dónde se encuentra el verdadero cisma y quiénes son los que deben regresar a la verdadera Iglesia Católica, poseemos varios textos, de los cuales les proporciono algunas citas con sus referencias, para que puedan estudiarlos y meditarlos en su contexto:

«Nos adherimos de todo corazón, con toda nuestra alma, a la Roma católica, guardiana de la fe católica y de las tradiciones necesarias para el mantenimiento de esa fe, a la Roma eterna, maestra de sabiduría y de verdad.

Por el contrario, nos negamos y nos hemos negado siempre a seguir a la Roma de tendencia neomodernista y neoprotestante que se manifestó claramente en el Concilio Vaticano II y después del Concilio en todas las reformas que de éste salieron». (Declaración de Monseñor Lefebvre, 21 de noviembre de 1974. «La Condenación Salvaje de Monseñor Lefebvre» Itinéraires, Crónicas y Documentos, Número Especial fuera serie 205 ter, agosto de 1976. Fideliter, Número 81, mayo-junio de 1991. Le Sel de la terre, N° 25).

«No pertenecemos a esta religión, no aceptamos esta nueva religión. Pertenecemos a la religión de siempre, pertenecemos a la religión católica. No somos de esta religión universal, como ellos la llaman hoy en día. Ya no es la religión católica. No somos de esta religión liberal, modernista, que tiene su culto, sus sacerdotes, su fe, sus catecismos, su biblia ecuménica. No los aceptamos». (Sermón de  Monseñor Lefebvre, 29 de junio de 1976. Homilías « Eté Chaud 1976 ». Fideliter, Número 81, mayo-junio de 1991).

«Resulta imposible abordar el problema de fondo, que es el acuerdo entre la Iglesia conciliar, como la llama S.E. Monseñor Benelli en su última carta, y la Iglesia católica. Que no se engañen, no se trata de un diferendo entre Monseñor Lefebvre y el Papa Pablo VI. Se trata de la incompatibilidad radical entre la Iglesia católica y la Iglesia conciliar, representando la misa de Pablo VI el símbolo y el programa de la Iglesia conciliar«. (Nota preliminar de Monseñor Lefebvre,  12 de julio de 1976. «La Condenación Salvaje de Monseñor Lefebvre»).

«¡Nada más claro! De ahora en más es a la Iglesia conciliar que es necesario obedecer y ser fiel, y ya no más a la Iglesia católica. Es precisamente todo nuestro problema. Estamos «suspendidos a divinis» por la Iglesia conciliar y para la Iglesia conciliar, de la cual no queremos formar parte. Esta Iglesia conciliar es una Iglesia cismática, porque ella rompe con la Iglesia católica de siempre. Ella tiene sus nuevos dogmas, su nuevo sacerdocio, sus nuevas instituciones, su nuevo culto, ya condenados por la Iglesia en numerosos documentos oficiales y definitivos (…) Esta Iglesia conciliar es cismática porque ella ha tomado por base de su puesta al día principios opuestos a los de la Iglesia católica (…) La Iglesia que afirma semejantes errores es a la vez cismática y herética. Esta Iglesia conciliar no es por lo tanto católica. En la medida que el Papa, los Obispos, los sacerdotes o fieles adhieren a este nueva Iglesia, se separan de la Iglesia católica (…) El pedido de Monseñor Benelli es esclarecedor: sumisión a la Iglesia conciliar, a la Iglesia de Vaticano II, a la Iglesia cismática. En cuanto a nosotros, permanecemos en la Iglesia católica, con la gracia de Nuestro Señor Jesucristo y la intercesión de la Bienaventurada Virgen María». (Reflexiones de Monseñor Lefebvre sobre la Suspensión a divinis, 29 de julio de 1976. «La Condenación Salvaje de Monseñor Lefebvre»).

«El Concilio Vaticano II representa, tanto a los ojos de las autoridades romanas como a los nuestros, una nueva Iglesia que, por otra parte, ellos llaman Iglesia conciliar (…) Creemos poder afirmar, teniendo en cuenta la crítica interna y externa del Concilio Vaticano II, es decir analizando los textos y estudiando las modificaciones y los resultados que aporta, que este concilio, dando la espalda a la Tradición y rompiendo con la Iglesia del pasado, es un concilio cismático (…) Todos los que cooperan a la aplicación de este desorden, aceptan y adhieren a este nueva Iglesia conciliar, entrando en el cisma». (Declaración de Monseñor Lefebvre, 4 de agosto de 1976. «La Condenación Salvaje de Monseñor Lefebvre». Le Sel de la terre, Nº 18, page 217).

«¿Qué han pretendido los católicos liberales durante un siglo y medio? Unir en matrimonio la Iglesia y la Revolución, casar la Iglesia y la subversión, casar la Iglesia y las fuerzas destructoras de la sociedad y de todas las sociedades: la sociedad familiar, civil religiosa. Este matrimonio de la Iglesia está inscripto en el Concilio. Leed el esquema «Gaudium et Spes» y encontraréis allí: Es necesario casar los principios de la Iglesia con la concepción del hombre moderno. ¿Qué quiere decir ésto? Esto quiere decir que es necesario casar la Iglesia, la Iglesia católica, la Iglesia de Nuestro Señor Jesucristo, con los principios que son contrarios a esta Iglesia, que la minan, que siempre han estado contra la Iglesia (…) Esta unión querida por los católicos liberales entre la Iglesia y la Revolución es una unión adúltera. De esta unión adúltera no pueden nacer sino bastardos. ¿Quiénes son estos bastardos? Son los ritos. El rito de la Misa es un rito bastardo. Los sacramentos son sacramentos bastardos. Los sacerdotes que salen de los seminarios son sacerdotes bastardos». (Sermón de Monseñor Lefebvre, Lille, 29 de agosto de 1976. Homilías « Eté Chaud 1976 »).

«Roma nos he hecho preguntar si teníamos intención de proclamar nuestra ruptura con el Vaticano con ocasión del Congreso de Asís. La cuestión nos parecería más bien ser la siguiente: «¿Creéis vosotros y tenéis le intención de proclamar que el Congreso de Asís consuma la ruptura de las Autoridades romanas con la Iglesia Católica?» Porque es bien ésto lo que preocupa a aquellos que permanecen todavía católicos. Es evidente, en efecto, que desde el concilio Vaticano II, el papa y los episcopados se alejan cada vez más de sus predecesores.

El colmo de esta ruptura con el magisterio anterior de la Iglesia se cumplió en Asís, después de la visita a la Sinagoga. El pecado público contra la unicidad de Dios, contra el Verbo Encarnado y su Iglesia hace temblar de horror: Juan Pablo II animando a las falsas religiones a rezar a sus falsos dioses: escándalo sin medida ni precedentes (…) Podríamos retomar nuestra Declaración del 21 de noviembre de 1974, que permanece más actual que nunca. En cuanto a nosotros, permaneciendo indefectiblemente unidos a la Iglesia católica y romana de siempre, estamos obligados a comprobar que esta Religión modernista y liberal de la Roma moderna y conciliar, se aleja siempre más de nosotros, que profesamos la fe católica de los once Papas que han condenado esta falsa religión. La ruptura no viene de nosotros, sino de Pablo VI y de Juan Pablo II, que rompen con sus predecesores. Esta negación de todo el pasado de la Iglesia por estos dos papas y los obispos que los imitan es una impiedad inconcebible y una humillación insostenible para aquellos que permanecen católicos en la fidelidad a veinte siglos de profesión de la misma fe. Consideramos, pues, como nulo todo eso que ha sido inspirado por este espíritu de renuncia: todas las reformas post conciliares, y todos los actos de Roma que se realizan con esta impiedad». (Monseñor Lefebvre y Monseñor de Castro Mayer, Declaración de Buenos Aires, 2 de diciembre de 1986. Itinéraires, Número 309, enero de 1987. Le Sel de la terre, Nº 30).

«Estando ocupados por anticristos la Cátedra de Pedro y los puestos de autoridad de Roma, continua rápidamente la destrucción del Reino de Nuestro Señor al interior mismo de su Cuerpo Místico en la tierra, especialmente por la corrupción de la santa Misa, expresión espléndida del triunfo de Nuestro Señor sobre la Cruz y fuente de extensión de su Reino en las almas y en las sociedades (…) Es por ésto, convencido de cumplir la santa voluntad de Nuestro Señor, que les pido por la presente carta acepten recibir la gracia del episcopado católico, como lo he conferido a otros sacerdotes en otras circunstancias (…) Os conjuro a permanecer unidos a la Sede de Pedro, a la Iglesia Romana, Madre y Maestra de todas la Iglesias, en la fe católica integral, expresada en los símbolos de la fe, en el catecismo del Concilio de Trento, conforme a aquello que os fue ensenado en vuestro seminario. Permaneced fieles en la transmisión de esta fe para que venga el Reino de Nuestro Señor». (Carta de Monseñor Lefebvre a los futuros obispos, 29 de agosto de 1987. Fideliter Fuera de serie, 29-30 de junio de 1988;  Número 81, mayo-junio de 1991. Le Sel de la terre, N° 25).

«Nos es necesario resistir, absolutamente resistir, resistir frente y contra todo. Y ahora llego a lo que os interesa particularmente; yo, yo digo: Roma ha perdido la fe, mis queridos amigos. Roma está en la apostasía. No son simples palabras, no son frases en el aire lo que os digo. Es la verdad. Roma está en la apostasía. No se puede confiar más en ese mundo, él abandona la Iglesia; ellos han abandonado la Iglesia, ellos abandonan la Iglesia. Es cierto, cierto, cierto…».  (Conferencia de Monseñor Lefebvre, retiro sacerdotal, 4 de septiembre de 1987, Ecône. Le Sel de la terre, Nº 31, página 194).

«Tenemos un mandato apostólico de la Iglesia Romana que, en su fidelidad a las santas tradiciones recibidas de los Apóstoles, nos manda transmitir fielmente esas santas tradiciones –es decir, el depósito de la fe– a todos los hombres, en razón de su deber de salvar su alma.

Dado que después del Concilio Vaticano II hasta hoy día, las autoridades de la Iglesia Romana están animadas de un espíritu modernista, obrando contra la Santa Tradición –ellos no soportan más la sana doctrina, apartan el oído de la Verdad para volverse a las fabulas, como dice San Pablo a Timoteo– estimamos que todas las penas y censuras aplicadas por esta autoridades no tienen ningún peso». (Texto del Mandato, 30 de junio de 1988. Fideliter Fuera de serie, 29-30 de junio de 1988).

«La Iglesia de Dios afligida… ¿Por las consagraciones del 30 de junio? ¿O por la ocupación de Roma y del propio Vaticano por la ideología modernista?

Por el momento y desde hace 25 años, el Papa está ocupado por una ideología extranjera a la fe católica (…) ¿Cómo queréis que el Pontífice Romano pueda, en tales condiciones interiores de su espíritu, gobernar normalmente la Iglesia católica? Él está moralmente impedido (…) Por ejemplo, le resulta imposible dar buenos obispos a la Iglesia, sin exigir de ellos, a breve plazo, ¡la obediencia fiel a todo el concilio y el reconocimiento de la legitimidad de la nueva misa!

Frente a tal situación, Monseñor Lefebvre ha interpretado la intención habitual et implícita del Papa, contraria, fatalmente, a la intención actual y explícita de este último (…)

Creemos haber demostrado que las consagraciones episcopales son legítimas y no cismáticas, dado que Roma está ocupada y el Pontífice Romano está impedido de gobernar rectamente la Iglesia (…)

La ruptura esencial es bien de carácter doctrinal. Pero no es un cisma de Monseñor Lefebvre con la Iglesia. ¡Es la ruptura de la Iglesia del Vaticano II y de la Roma ocupada con la verdadera tradición viva! La declaración de excomunión del Arzobispo fiel, de su colega en el episcopado y de sus cuatro hijos es la declaración oficial de Roma de esta última ruptura: es la Roma ocupada la que declara su propia ruptura con la tradición (por no decir su propio cisma y su propia excomunión). En cuanto a nosotros, declaramos que permanecemos en comunión con todos los papas de la Iglesia católica que han precedido esta «Iglesia conciliar» que aflige y mancha el rostro de la Esposa Inmaculada de Jesucristo» (La Iglesia de Dios afligida,  Monseñor Bernard Tissier de Mallerais. Boletín  San José de Colmar; Fideliter, Número 72,  noviembre-diciembre de 1989).

«Eminencia. Reunidos en torno a su Superior general los Superiores de los distritos, seminarios y casas autónomas de la Fraternidad Sacerdotal San Pío X, consideran expresarle respetuosamente las reflexiones siguientes.

Por su carta del 1° de julio último, usted consideró un deber hacer saber a Su Excelencia Monseñor Marcel Lefebvre, a Su Excelencia Monseñor Antonio de Castro Mayer y a los cuatro obispos consagrados el 30 de junio último a Ecône, su excomunión latae sententiae. Quiera usted mismo juzgar el valor de una tal declaración que viene de una autoridad que, en su ejercicio, rompe con la de todos sus antecesores hasta el papa Pío XII, en el culto, las enseñanzas y el Gobierno de la Iglesia.

En cuanto a nosotros, estamos en plena comunión con todos los Papas y todos los Obispos que han precedido el Concilio Vaticano II, celebrando exactamente la Misa que ellos codificaron y celebraron, enseñando al Catecismo que ellos compusieron, oponiéndonos contra los errores que ellos condenaron muchas veces en sus encíclicas y cartas pastorales. Quiera usted entonces juzgar de qué lado se encuentra la ruptura. Nos entristece extremadamente la ceguera de espíritu y el endurecimiento de corazón de las autoridades romanas.

En cambio, nosotros jamás quisimos pertenecer a ese sistema que se califica a sí mismo de Iglesia Conciliar y se define por el Novus Ordo Missæ, el ecumenismo indiferentista y la laicización de toda la sociedad. Sí, nosotros no formamos parte, nullam partem habemus, del panteón de las religiones de Asís; nuestra propia excomunión por un decreto de Vuestra Eminencia o de otro dicasterio no sería más que la prueba irrefutable. No pedimos nada mejor que el ser declarados ex communione, fuera de la comunión, del espíritu adúltero que sopla en la Iglesia desde hace veinticinco años; excluidos de la comunión impía con los infieles. Creemos en un solo Dios, Nuestro Señor Jesucristo, con el Padre y el Espíritu Santo, y seremos siempre fieles a su única Iglesia, la Iglesia Una, Santa, Católica, Apostólica y Romana. El ser asociados públicamente a la sanción que fulmina a los seis obispos católicos, defensores de la fe en su integridad y en su totalidad, sería para nosotros una distinción de honor y un signo de ortodoxia delante de los fieles. Estos, en efecto, tienen absoluto derecho de saber que los sacerdotes a los cuales se dirigen no están en comunión con una iglesia falsificada, evolutiva, pentecostal y sincretista…» (Carta abierta al cardenal Gantin de los superiores de la Fraternidad Sacerdotal San Pío X. Fideliter, Número 64, julio-agosto de 1988; Credidimus Caritate, septiembre 1988. Le Sel de la terre, N° 25).

Como conclusión:

a) Incluso concediendo los puntos positivos que conlleva,
debido a su causa material este Motu proprio manifiesta que la Roma de tendencia neomodernista y neoprotestante continúa alejándose de la teología católica de la Santa Misa, tal como se formuló en la XX sesión del Concilio de Trento;

b) Debido a su intención, este Motu proprio es simple como la paloma y prudente como la serpiente; pero, es necesario decirlo, su benedicta simplicidad es una astucia más de la serpiente, capaz de inducir al engaño incluso a los mismos elegidos.

Sin embargo, ténganlo por cierto, queridos fieles, su cabeza será aplastada por la Inmaculada…

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El juicio del Padre Bouchacourt sobre mi artículo, más el hecho de haberlo suprimido del archivo de 70 textos sobre el Motu proprio, lo recomienda. Por supuesto que no necesitaba dicha recomendación…

Se entiende también que el Padre Bouchacourt haya dejado esos dos Comentarios Eleison sobre el Motu proprio. En este caso, prueba que esos textos no son tradicionales…

Todo esto muestra qué es lo que me separa del Obispo de Kent y del Padre Bouchacourt…, y qué es lo que los une a ellos entre sí… y con Monseñor Fellay…

Queda, pues, por demás claro por qué me distancié del Obispo en 2007, y por qué señalo en Radio Cristiandad sus errores, cada vez que él publica uno, con la esperanza de que alguna vez se retracte.

Padre Juan Carlos Ceriani